Je ne suis pas seule (et les filles -qui semblent- super décidées)


Vraisemblablement, je me serais un peu fait des idées quant à l'espèce d'évidence, de joie, de clarté des émotions des femmes décidant d'arrêter leur pilule pour avoir un enfant. C'est sans doute dû aux exemples de copines ou connaissances autour de moi qui en parlent comme d'un truc totalement décidé, choisi et assumé, à celles qui fanfaronnent dès la décision prise, à celles qui irradient dès que leurs ventres s'arrondissent et encore à celles qui semblent déterminées, à la hauteur de leur difficulté à y arriver.
C'est vrai pour tout, ceci dit: moins on a un truc, plus on le veut. 
Pourtant, si je me projette, je n'imagine pas que je serais dévasté si on m'apprenait que j'étais stérile (alors que je sais que pour d'autres ce serait terrible). Masi force est de constater qu'autour de moi j'ai pas mal de copines qui ont ou ont eu des difficultés (fausses couches à répétitions, traitements, FIV…) et celles-là sont acharnées. D'une certaine manière je les envie. Peut-être qu'elles ne réfléchissent plus du tout à leur envie, que c'est acquis, tout comme celles qui sont toutes frétillantes de se "lancer dans l'aventure".


Ah ouai?  Et si c'était pas mon cas? 

En fait je ne connais pas de fille qui semble fluctuer, ne pas être sure de son "choix" ou décider de faire un enfant sans envie débordante. Je ne connais pas de fille comme moi, quoi!
Mais c'était sans compter sur le secours d'une amie à qui j'en ai parlé, elle mère de deux enfants, très rapprochés, qui a une vision très zen de la vie en générale (vie à la campagne, fan de yoga…). Elle, apparemment, connait des filles qui semblent relativement modérées quant au sujet, bien qu'elles s'y engagent. Quand elle m'a dit ça, ça m'a énormément soulagée!
J'ai compris que celles qui doutent n'en parlent pas autour d'elles préférant faire genre, sans doute pour se rassurer, et que les autres sont simplement discrètes!


Mon amie m'a dit qu'une copine à elle était restée très "calme" ou disons, sceptique, alors même qu'elle venait de tomber enceinte. Un autre ami, lui, m'a parlé d'une copine qui avait appelé son enfant "l'alien" jusqu'à ce qu'elle le tienne dans ses bras et qu'aujourd'hui elle l'adore. 
Bon le coup de l'alien, c'est un peu répandu, genre, on rigole, mais ce qui est plus sérieux c'est ce qui se cache peut être au fond: la peur de ne pas aimer son enfant une fois qu'il est là… c'est peut être ça ma grande peur secrète? Faut que j'en parle à mon psy…
Et apparemment on est nombreuses à avoir cette peur là! 
C'est votre cas? 

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