Hello,
me revoilà après une trêve estivale. J’espère que votre été se passe bien. Ici,
notre baby chérie a eu un an. Et après les vacances, début août, elle a eu
droit à son rappel du vaccin contre le pneumocoque : le Prévenar 13.
Pour
vous faire un petit historique, voici ma position sur la vaccination. Tout
d’abord, je ne suis pas du tout anti vaccins. Je sais que les vaccins sont
bénéfiques et qu’ils sauvent depuis des années de très nombreuses vies.
Mais…
forcément, il y a un mais… le fameux « bénéfice/risque ».
Je
suis allée pour la première fois chez un pédiatre assez tard, quand minouchette
a eu une gastro, avant j’allais à la PMI. Elle allait parfaitement bien, donc
aucun souci pour les rdv de suivi après sa naissance. Mais quand j’ai posé des
questions autour de la vaccination à l’heure de ses premiers vaccins, j’ai
senti une gêne… C’est un des points clés de ce que j’ai envie de dénoncer
ici : rien que poser des questions aux pédiatres, se renseigner, donc, semble
problématique.
En
ce qui me concerne, toute ma position s’explique par ça, pour commencer :
il est très désagréable d’avoir le sentiment permanent que se renseigner est
une manière de mettre en cause le savoir des médecins et que vouloir choisir
pour soi est un acte de rébellion. Comme s’il fallait suivre en bêlant les
« recommandations », sans quoi c’était comme de dire :
« Hey, pédiatre, t’as pas la science infuse »
Or
non seulement ce n’est pas ça que ça veut dire, mais quand bien même, SO
WHAT ?
Non
les pédiatres n’ont pas la science infuse. Ils connaissent la théorie, ont une
expérience que nous n’avons pas, bien évidemment, mais ils peuvent se tromper,
et face à des substances chimiques, comme tout le monde, ils peuvent se heurter
à des erreurs qui ne sont pas de leur fait. De la même manière que je souhaite
avoir un pédiatre qui réfléchit, met en cause et en doute et fait des liens,
moi-même, en tant que maman, je réfléchis, mets en cause et en doute, et fais
des liens.
Comment
peut-on par exemple répliquer à une maman dont le bébé à une jambe gonflée et
brulante autour du point d’injection d’un vaccin fait quelques jours auparavant
que « Mais non, madame, ne croyez
pas ce que l’on vous dit, c’est une réaction normale ».
Ce
qui est drôle avec cette phrase c’est qu’il ne faudrait pas croire « ce
qu’on dit » (on = les gens = ceux qui n’y connaissent rien) mais en
revanche, il faudrait croire ce qui sort de la bouche des médecins sur parole.
Encore une fois, je ne suis pas plus anti médecin qu’anti vaccin, mais je
trouve véritablement irritant de se voir culpabiliser à la seconde ou l’on pose
une simple question.
A
la PMI, au départ, je n’ai pas trop posé de question et j’ai fait le BCG les
yeux fermés… croyant qu’il était obligatoire !!!!! Et pensant que j’avais
le temps (d’y réfléchir) pour les prochains. Et bien sûr j’ai été très énervée
quand j’ai découvert qu’il était juste « recommandé ». Il suffit de
regarder le « calendrier officiel » ci-dessous : aucune
différence n’est marquée entre les obligatoires et les recommandés…
Oh,
je l’aurais fait, hein, de toute façon mais encore une fois il s’agit de
choisir. Autre bémol : la pédiatre qui a piqué grossièrement près de
l’épaule alors qu’on peut le faire sous le bras, évitant ainsi une cicatrice à
vie trop visible. Quand j’ai demandé pourquoi elle privilégiait ça, marquant
ainsi dans leur chair des générations de futures jeunes filles, elle m’a dit
« Parce qu’on nous dit de faire
comme ça ». Super. Super l’indépendance de pensée…
Si
au final je ne regrette pas la marque c’est d’abord que la réaction au vaccin a
été light (versus des boules atroces qui déforment le bras de certains bébé
pendant des semaines, parfois pleine de pu, pardon, pourtant considérées comme
des réactions « normales », parfois reconnue comme des « BCgites »
elles concernent quand même un enfant sur trois… exemple ci dessous), mais c’est aussi qu’apparemment
sous le bras il y a un risque de rencontrer le système nerveux, ou quelque chose
comme ça et du coup, autant qu’elle s’abstienne hein…
POUR
RAPPEL le seul vaccin obligatoire est le DTPolio c’est-à-dire que les seules
maladies contre lesquelles il est obligatoire de se faire vacciner sont la
Diphtérie (D) le tétanos (T) et la Poliomyelite (Polio). Les autres ?
Recommandés, uniquement.
C’est
sur ce point que la polémique a éclaté, largement boostée par l’intervention
d’un certain Pr. Joyeux et sa pétition (à voir ICI)
En
résumé, actuellement, seul un vaccin qui contient 5 vaccins permet de se
vacciner contre les 3 DTPolio est dispo. Le fait qu’il contienne 1 à 2 autres
vaccins (selon les labos) non obligatoires - mais rendus inévitables par ce
« pack »- revient non seulement à une vente forcée mais en plus à
forcer les parents à vacciner leurs enfants contre une ou deux autres maladies
(haemophilus influenzae et hépatite B), même s’ils ne le souhaitent pas.
En
d’autres termes, ce serait comme d’être obligé de posséder une voiture, et au
moment de l’acheter, être contraint de prendre les options : ce ne sont
alors plus des options, hein…
Ce
qui m’ulcère c’est que les « opposants » à cette pétition répondent
complètement à côté de la plaque en accusant ce professeur et les parents qui
pensent pareil d’être anti-vaccin.
NON.
Le
sujet c’est de nous forcer la main. Parce que s’ils ne sont pas obligatoires,
cela signifie que les vaccins se font devraient se faire non seulement
au bon vouloir des parents mais aussi en s’adaptant à l’enfant et son
environnement. Autant rendre obligatoire la vaccination contre l’haemophilus
influenzae et l’hépatite B, on n’aura alors plus rien à dire… Je ne parle même
pas de la plupart des parents qui font confiance, pensant que le calendrier est
bien réglé et voient plus tard (comme moi pour le BCG) qu’on a fait à leurs
enfants des vaccins non obligatoires, sans même qu’ils le sachent !
Le pire ? Répondre aux parents qu’un kit contenant seulement les trois vaccins obligatoires est disponible gratuitement, sur commande du médecin auprès du laboratoire… en oubliant de préciser : « pour les patients présentant une contre-indication à la valence coquelucheuse afin de satisfaire aux obligations vaccinales ». Autrement dit, si ton bébé a une contre-indication, ok, sinon, tu es obligé de prendre l’autre. Quid du fameux consentement éclairé quand tu n’as pas le choix ? Dois-je préciser que l’Etat ne prend en charge que les effets secondaires des vaccins obligatoires soit les fameux 3… et pas les deux autres ? C’est-à-dire que si tu as un problème avec une molécule « bonus » du pack (qui tu auras été obligé d’utiliser pour ne pas être hors la loi, CQFD), tu l’as dans le c…
Pour
ma part, la question à la PMI au moment du DT Polio fut « Que pensez-vous des vaccins, de ce qu’on en
dit ? Moi je ne suis pas très pour. »
La
pédiatre (une autre que la première fois) a été vraiment pas mal dans sa
réponse, ne voulant sans doute pas me braquer. Mais étonnée, c’est sûr, sans
doute plus habituée à des mamans et familles peu informées n’utilisant pas leur
sens critique face à la suprématie médicale toute puissante et faisant « ce
qu’on leur dit ». Bon, moi elle m’a répondu qu’il valait mieux les faire,
que les doutes étaient infondés etc…
Du
coup, j’ai fait le DTPolio Quinta => qui vaccine aussi contre l’haemophilus
influenzae, mais pas l’hépatite B, dont je ne vois pas l’intérêt dans mon cas.
(Oui, dans mon cas, car on n’est pas tellement exposés)
Ce
qui m’a sur-gonflée c’est la suite : à la PMI voyant que je ne voulais pas
faire tout de suite le vaccin suivant, contre le pneumocoque (qui protège des
pneumonies qui sont très mortelles chez les bébés), on m’a conseillé de la
faire quand minouchette rentrerait en collectivité. Ce qu’elle fit à 9 mois âge auquel elle a été acceptée à la crèche.
Age auquel je suis gentiment allée, donc, faire ce vaccin… mais chez le
pédiatre de ville cette fois.
Et
là, la consultation de l’horreur. Le type pédiatre m’a regardée comme si
j’étais une néo hippie inconsciente quand il a su que ma fille n’avait pas été
chez le pédiatre avant, allant jusqu’à dire que les pédiatres de PMI, en gros,
sont bofs bofs (trop sympa pour les collègues), mais surtout en me culpabilisant
à mort quand j’ai demandé le certificat de vaccination pour la crèche, en
mode :
« Vous
êtes complètement en retard sur les vaccins »
Moi :
« Heu, je ne vois pas, j’ai fait les vaccins obligatoires en temps
voulu »
Lui :
« Oui mais pour le pneumocoque c’était il y a 6 mois »
Moi :
« Mais je ne peux pas ne pas être à jour vu qu’il n’est pas
obligatoire »
Lui
« Oui, mais c’est un vaccin qui protège contre une maladie qui fait mourir
les bébés en une heure de temps »
Moi :
********
Le
mec serait tombé sur une maman anti-vaccin, il n’y avait pas mieux à dire pour
qu’elle ne revienne jamais.
Moi
j’ai juste répondu : « Oui, je
le sais, c’est pour cela que je le fais à présent qu’elle entre à la crèche,
comme on me l’a conseillé ducon »
Comme
pour le BCG, on a fait ce vaccin non obligatoire sans même me questionner
sur l’environnement de l’enfant. Or le BCG que l’on fait, donc sans
réfléchir, à la naissance et que minouchette a eu à 1 mois et demi, protège
de la tuberculose. En l’occurrence, si on m’avait demandé, j’aurais indiqué qu’à
cet âge-là je gardais minouchette à la maison, en plein cœur de Paris :
autant dire que les risques de tuberculose étaient vraiment faibles (même si
oui, je suis au courant qu’en Ile de France, des cas de tuberculose reviennent)…
et qu’on aurait donc pu attendre. Pourquoi le faire dès la naissance sachant
qu’elle est à peine sortie de mon ventre de l’appart le premier
mois ? Parfois le principe de précaution est questionnable…
Allez,
en bonus je vous livre ce qui est écrit sur la carnet de santé à propos du BCG
(les petites annotations chiffrées qu’on ne lit pas) :
Voilà
voilà… extraordinaire… Car si le faire à la naissance ou un mois de vie c’est
pas précoce, alors quoi ? Donc on fait les pédiatres font le BCG de
manière précoce à tous les enfants,
sans poser se poser de questions, que le milieu soit à risque ou pas.
Voilà
pour l’historique. Et si aujourd’hui j’ai pris la plume de mon clavier, c’est
parce que ma minouchette d’amour en est à son 4eme jour de fièvre, avec fatigue
extrême, et refus de manger et de boire. Une semaine après avoir fait son
rappel de Prévenar, le fameux vaccin contre le pneumocoque, la maladie qui fait
mourir les bébés en une heure….
Je
ne suis pas une fan des forums, mais un WE de 15 aout, quand les pédiatres ne
sont pas là et que tu ne veux pas aller aux urgences car ce n’est pas vraiment une
urgence, forcément à un moment donné tu vas voir un coup ce que dit internet.
Et au sujet du Prévenar, ça dit beaucoup de choses terribles, notamment des
témoignages, dont je suis d'ailleurs sûre qu’ils sont vrais.
Et
si je ne remets pas en cause le bien-fondé du vaccin, si mon bébé n’est pas bien pour autre chose qu’une
fucking réaction extrême au Prévenar (ça peut toujours être autre chose hein UPDATE: c'était en fait la roséole, ce que j'ai su après 4 jours d'angoisse...), ça
ne m’empêche pas de penser, en conclusion de tout ce que j’ai lu, que si les
vaccins font plus de bien que de mal, ils le font au prix de certains bébés
sacrifiés sur l’autel des effets secondaires et indésirables de ces vaccins.
Des
bébés, nombreux, morts à quelques mois de vie, après s’être fait vacciner… des « morts
subites du nourrisson » un peu faciles à mon goût et au goût de nombreux parents
logiquement devenus insensibles à l’argument bénéfice/risque quand le « risque »
tombe sur eux…
Est-ce
normal de faire vacciner son bébé en croisant les doigts pour que tout se passe
bien ? Pour que son organisme « encaisse » les molécules ?
Car les
vaccins ont des adjuvants (les trucs qu’on met dedans en plus de la molécule,
type aluminium) qii ne sont pas innocents. Et à quoi ça sert ? L’adjuvant d’un
vaccin augmente son efficacité en provoquant une première réponse immunitaire
de l’organisme, avant celle contre la maladie contenue dans le vaccin. On peut
ne pas penser que l’aluminium est responsable de ci ou de ça et toutefois ne
pas vouloir en injecter à son nouveau-né non ???
Pas
innocents les vaccins, pas plus que le fait de les administrer parfois hasardeusement
ensemble avec d’autres vaccins pour respecter le calendrier et gagner une
visite chez le pédiatre. Surtout aux Etats Unis ou les vaccins se font par
salve, jusqu’à 8 d’un coup et dont le vaccin contre la varicelle ( !) est communément
administré (ça évite aux parents de devoir s’absenter du boulot quelques jours…)
Pourquoi ne pas réfléchir un peu ?
Administrer les vaccins au cas par cas, quand la situation est idéale et pas selon un calendrier ?
Pour
ma part, je ferai vacciner ma fille mais toujours plus tard que l’indique le
calendrier (plus grande = plus forte en cas de complication) et jamais en
regroupant deux injections pour « optimiser » la visite mais plutôt en
espaçant au maximum les injections.
Mais
je me pose la question pour le 3eme rappel de Prévenar.
Car
me voilà, un 15 août, en croisant les doigts pour que ma fille ne fasse pas
partie des 6/100 000 à faire une réaction grave…
Et la découvrir le lendemain matin au réveil le corps couvert de boutons, le symptôme final décrit par moult parents au sujet des réactions au Prévenar, après apathie et anorexie, deux conséquences bien réelle, décrites et vécues par les parents, peu reconnues par le corps médical (qui bien sûr n’en parle pas avant, histoire de nous laisser la bonne surprise ??)
Et la découvrir le lendemain matin au réveil le corps couvert de boutons, le symptôme final décrit par moult parents au sujet des réactions au Prévenar, après apathie et anorexie, deux conséquences bien réelle, décrites et vécues par les parents, peu reconnues par le corps médical (qui bien sûr n’en parle pas avant, histoire de nous laisser la bonne surprise ??)
Alors
me voilà un 17 août avec un rdv chez le pédiatre de la dernière fois (les
autres sont fermés) et des appréhensions à le revoir, forcément, mais bien
décidée à mentionner le Prévenar sans aucune illusion, prête à entendre un
condescendant « Mais non madame, ça
n’a rien à voir… » et à potentiellement ressortir avec un traitement
pour un virus intestinal…
Donc, ouf, c'était la roséole. Pensée pour ceux dont ce n'était PAS la roséole...
Pour aller plus loin, lire :
Les
10 plus gros mensonges sur les vaccins, de Sylvie Simon 2ditions Dangles
La
dictature des laboratoires chimiques et pharmaceutiques, de Louis Bon de
Brouer, Ed. Astra
Et
vous, vous avez des craintes au sujet des vaccins ? Vous avez eu des
réactions inquiétantes ? Vous avez sans doute lu des choses, dont au sujet
de la polémique : quel est votre point de vue ?
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