Mais
quand je pense que je ne jurais que par les petits mecs… aujourd’hui je ne
comprends même pas comment j’ai pu ne pas vouloir avoir une fille ! C’est
même l’inverse : j’en veux une deuxième ! Les choses se sont
inversées : aujourd’hui c’est d’un garçon dont je me demande ce que
pourrais faire… évidemment, si j’en
avais un, tout irait très bien, et j’en serais gaga aussi, mais c’est vrai
qu’au départ, je ne voyais que des inconvénients à avoir une fille. En fait je
crois que j’avais peur. Pour certains, au départ, le sexe ne fait pas de
différence. Pour d’autres, ça en a une tout de suite… D’ailleurs, je ne suis pas
la seule, et ça me rassure d’être tombée sur ce post d’une maman qui
ne voulait pas de fille non plus… et s’en réjouis aujourd’hui !
J’en
profite pour recommander la partie maternité de ce blog que j’aime beaucoup car pour
une fois il ne s’agit pas d’une écriture en mode LOL, dérision et plaintes
parentales à la sauce humour noir, mais plutôt avec l’amour et la tendresse
pour thème central. Parce que si je pensais être une mère indigne et avoir moi
aussi envie d’ironiser sur mon statut de maman et les galères que je vivrais,
au final, ce n’est pas du tout ce que j’ai envie d’écrire aujourd’hui. Moi,
j’ai envie d’écrire ce ressenti doux si particulier, cette aventure des
sentiments exaltés et ce cœur qui fait boum plus fort depuis qu’elle est là…
peut être aussi parce que finalement il n’y a pas tant de galères à relativiser,
ou de situation épouvantables ou le comique est de rigueur pour « tenir le coup
». Pour l’instant, tout est encore et toujours rose…
Mais
donc, pour en revenir au sujet, c’est AVANT (= quand j’ai arrêté la pilule et
que je me suis un peu projetée), que j’imaginais exclusivement un bébé mec, dont
je serai raide dingue, mais une fille, non, je ne la voyais pas. J’imaginais,
j’imaginais… en fait je ne me souviens même plus, je me disais que je ne
saurais pas quoi faire avec une fille, que je ne la comprendrai pas. Je pensais
à l’adolescence aussi, à une sorte de compétition mère-fille. Je pense depuis
toujours qu’une fille il faut vraiment lui apprendre beaucoup
de choses plus tôt, plus sérieusement qu’à un garçon, peut être car il faut non
seulement qu’elle se protège, mais aussi qu’elle compense les potentielles
inégalités à venir. Bref, aujourd’hui je pense toujours ça mais je suis
tellement dingue de ma fille que je ne me souviens plus ce que c’était de ne
pas en vouloir une. Je suis fière, je vois notre complicité se renforcer chaque
jour, je me projette sur une future proximité, sur toutes les choses
importantes que je veux (vais) lui transmettre, et lui dire, ces choses que moi
j’aurais aimé savoir…
Et
bizarrement, à l’idée d’avoir un petit mec, aujourd’hui je suis toute chose…
Impossible de me projeter avec un garçon. C’est trop bizarre. Je rêve d’une
seconde fille. J’ai déjà les prénoms…
Faut que j’en parle à mon psy ou
bien ? ;-) Si toi aussi tu as ressenti ça, n'hésite pas à partager ton histoire en commentaire, ca me rassurera!
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