Moi qui ne voulais pas de fille…

Mais quand je pense que je ne jurais que par les petits mecs… aujourd’hui je ne comprends même pas comment j’ai pu ne pas vouloir avoir une fille ! C’est même l’inverse : j’en veux une deuxième ! Les choses se sont inversées : aujourd’hui c’est d’un garçon dont je me demande ce que pourrais faire… évidemment, si j’en avais un, tout irait très bien, et j’en serais gaga aussi, mais c’est vrai qu’au départ, je ne voyais que des inconvénients à avoir une fille. En fait je crois que j’avais peur. Pour certains, au départ, le sexe ne fait pas de différence. Pour d’autres, ça en a une tout de suite… D’ailleurs, je ne suis pas la seule, et ça me rassure d’être tombée sur ce post d’une maman qui ne voulait pas de fille non plus… et s’en réjouis aujourd’hui !

 Elle a su bien dire ce que j’ai aussi ressenti, même si moi je n’ai pas été déçue comme elle, le travail de conscientisation de la grossesse ayant chez moi pris le pas sur le sexe de l’enfant. Elle, elle a fait un blocage jusqu’au 7ème (!)  mois, tandis que moi c’était surtout avant que je ne l’imaginais pas. Une fois que j’ai su que c’était une fille, j’étais dans l’expectative, j’ai laissé aller…

J’en profite pour recommander la partie maternité de ce blog que j’aime beaucoup car pour une fois il ne s’agit pas d’une écriture en mode LOL, dérision et plaintes parentales à la sauce humour noir, mais plutôt avec l’amour et la tendresse pour thème central. Parce que si je pensais être une mère indigne et avoir moi aussi envie d’ironiser sur mon statut de maman et les galères que je vivrais, au final, ce n’est pas du tout ce que j’ai envie d’écrire aujourd’hui. Moi, j’ai envie d’écrire ce ressenti doux si particulier, cette aventure des sentiments exaltés et ce cœur qui fait boum plus fort depuis qu’elle est là… peut être aussi parce que finalement il n’y a pas tant de galères à relativiser, ou de situation épouvantables ou le comique est de rigueur pour « tenir le coup ». Pour l’instant, tout est encore et toujours rose…

Mais donc, pour en revenir au sujet, c’est AVANT (= quand j’ai arrêté la pilule et que je me suis un peu projetée), que j’imaginais exclusivement un bébé mec, dont je serai raide dingue, mais une fille, non, je ne la voyais pas. J’imaginais, j’imaginais… en fait je ne me souviens même plus, je me disais que je ne saurais pas quoi faire avec une fille, que je ne la comprendrai pas. Je pensais à l’adolescence aussi, à une sorte de compétition mère-fille. Je pense depuis toujours qu’une fille il faut vraiment lui apprendre beaucoup de choses plus tôt, plus sérieusement qu’à un garçon, peut être car il faut non seulement qu’elle se protège, mais aussi qu’elle compense les potentielles inégalités à venir. Bref, aujourd’hui je pense toujours ça mais je suis tellement dingue de ma fille que je ne me souviens plus ce que c’était de ne pas en vouloir une. Je suis fière, je vois notre complicité se renforcer chaque jour, je me projette sur une future proximité, sur toutes les choses importantes que je veux (vais) lui transmettre, et lui dire, ces choses que moi j’aurais aimé savoir…

Et bizarrement, à l’idée d’avoir un petit mec, aujourd’hui je suis toute chose… Impossible de me projeter avec un garçon. C’est trop bizarre. Je rêve d’une seconde fille. J’ai déjà les prénoms… 
Faut que j’en parle à mon psy ou bien ? ;-) Si toi aussi tu as ressenti ça, n'hésite pas à partager ton histoire en commentaire, ca me rassurera! 

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