Une St Valentin chez les beaux parents => de nouvelles questions existentielles!

Ce week end, c’était la St Valentin. Mais je m’en suis à peine aperçue car il était prévu de longue date que l’on aille voir mes beaux-parents que nous avions zappé à Noël. Enfin zappé, en fait, comme dans de nombreuses famille, Noël, c’est un an sur deux… mais ça ma belle-mère aime à l’oublier, surtout quand ce n’est pas leur tour. Et elle est toujours très attristée quand on ne vient pas…même si c’est logique bon sang ! Du coup, en général, on tremble de "l'annoncer" (pourtant ya pas de surprise, un an sur deux, c’est facile à retenir, non ?) et ensuite, elle n’omet pas de demander « Alors, quand venez-vous ? » quand mon mec l’a au téléphone. Il faut donc trouver vite une date.
On ne pourra pas dire que cette année je ne me suis pas sacrifiée pour « rattraper le coup » hein, vu que cette année nous lui avons offert notre WE de St Valentin. Non pas que nous soyons très attachés à cette tradition marketing fête, mais enfin, un week end quand on est jeune parents, c’est autant de temps passé ensemble à pouvoir un peu reprendre les rênes du bordel organisé qu’est devenue ta vie la semaine…
J’ai d’ailleurs eu d’abord l’idée d’un post sur le bordel et l’ambition de désencombrement jamais réalisée, mais je garde ça pour plus tard, il sera toujours temps… (le bordel -malheureusement- ne va pas s’envoler)

Finalement, ce que ce week end m’a inspiré, c’est une nouvelle question métaphysique au sujet des (bonnes) manières et des habitudes en général qui sont données à voir à nos chers petits.
Je me demande comment nous allons gérer les futures visites chez les grands parents dans la mesure où ils ne vivent pas exactement comme nous. Comment rester cohérent dans les messages et valeurs qu’on fait passer ? OK, c’est dans longtemps mais vous le savez, ici -comme ce post précédent  le prouve- on n’attend jamais trop pour se poser des milliards de questions. 
La problématique est la suivante, je prends un exemple :
Comment dire à son enfant « On ne dit pas aller AU coiffeur  mais CHEZ le coiffeur » quand et si les grands parents le disent ? (un exemple j’ai dit, dieu soit loué, mes beaux-parents ne disent pas ça !)


Moi j’ai une vision assez stricte en ce qui concerne les « manières ». J’ai été élevée avec beaucoup de permissivité mais on ne rigolait pas avec les bonnes manières, la bienséance et l’expression française. Du coup je me demande quelle influence peuvent avoir l’école, mais aussi la famille sur l’éducation qu’on donne, et surtout, que faire quand on sait déjà  qu’il faudra expliquer, ruser, peut être même mentir ("Oh avant on faisait comme ça, dans le temps, mais aujourd'hui c'est fini..." Alors que ça n'a rien à voir avec le temps qui passe et tout à voir avec l'éducation...)?
Et tadam, voici la peur qui en découle : si mon enfant voit des choses chez ses grands-parents/oncles/tantes et même amis qu’il reproduit avec lesquels on n’est pas d’accord : comment gérer et rattraper le truc sans dénigrer les gens? Parce que fatalement, un jour nous entendrons :
« Pourquoi je dois pas mettre mes coudes sur la table, papi il le fait tout le temps ? » et « Chez papi et mamie on peut regarder la télé en mangeant, alors pourquoi toi tu dis que c’est pas bien ? » 
Et que forcément, dire que "Les coudes sur la table c'est mal élevé", ben si papi le fait, ça revient à dire que papi est mal élevé, CQFD...
Hum… des idées ? Des expériences à partager ?

En attendant, nous avons donc passé une St Valentin familiale au possible. Avec la télé en fond sonore. ;-)
L’an prochain, on se fait Noël, alors j’espère que chéri aura trouvé mieux comme idée de week end… #fautqujenparleamonpsy

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