Tu sens l'appel d'un truc et tu gagatises devant les bébés de tes copines mais mille questions s'entrechoquent dans ta tête. Ton utérus (ou la gyneco) te parle mais le doute aussi? Lectrices, je ne te cacherai rien, j'ai juré en lançant ce blog "Toute la vérité, rien que la vérité". Chose promise...
- Est-ce qu’on
va devoir faire une croix sur toute vie sociale ?
Pas forcément.
En
fait rien n’est perdu mais rien n’est gagné non plus ! Ca change en
fonction de l’âge. On n’a jamais fait autant de resto que le premier mois…où elle
dormait tranquille. Mais aujourd’hui à un an c’est plus dur, en revanche elle
peut rester avec nous si on prend l’apéro ou s’endormir chez des amis si on
prend son lit. Ce qui est sûr, c’est que pour toute vie sociale à deux, vie de
couple quoi, ciné, resto, sans famille ou bb sitter, c’est mort ! ;-)
Tout dépend aussi de sa capacité à laisser bébé. Je crois qu’il faut une
farouche envie de ne pas décrocher pour trouver l’énergie de continuer à lancer
des invits et s’organiser pour participer aux trucs qu’on nous propose, tout
simplement parce qu’à un moment, ce que tu veux dans la vie c’est DORMIR, et
que finalement, ta vie sociale tu t’en fous !!! C’est à ce moment qu’il
faut tenir bon !
- Mon mec
va-t-il encore me regarder comme une femme, pas seulement comme une
maman ?
Ca dépend. Des efforts que
tu fais mais surtout de ton ressenti par rapport à toi-même : est-ce que toi tu vas te sentir désirable. Si tu te sens désirable, à priori,
tu ES désirable, CQFD. Ensuite à ton mec de gérer aussi ses fluctuations face
au changement. Et est-ce que tu auras envie de séduire alors que tu
allaites ? Pas sûr. La bonne nouvelle c’est que c’est pas grave… ca peut
prendre du temps, ce qui compte c’est d’être sur la même longueur d’onde :
le mec qui saute sur sa meuf 2 jours après l’accouchement, il existe, tout
comme celui qui n’ose plus toucher la désormais sainte mère de son enfant
chéri…
- Mon corps
va-t-il redevenir comme avant ?
Non. Enfin…
Pour
la majorité d’entre nous, c’est un non ferme : non, le corps ou certaines
parties ne pourront pas redevenir comme avant. Ca ne veut pas dire que l’on
finit forcément obèse, mais qu’il y aura sans doute des traces diverses de
l’opération « fabrication d’un être humain » type vergeture et/ou seins
ramollis et/ou fesses plus grosses et/ou ventre détendu etc… Il est en revanche
très dur de savoir ce qui va « marquer » : moi je pensais
prendre du poids et garder mes seins, conclusion 0 vergetures, un retour à mon
poids normal malgré quelques rondeurs en plus et des seins vraiment dégonflés…
- Vais-je être à
la hauteur ?
Nan, tu vas être
une grosse naze incapable et dépassée par les évènements.
Stooooppe
au fantasme ! Un bébé est un tourbillon, mais finalement les choses sont
bien faites : ça va tout doucement, on a le temps chaque jour d’apprendre
comment faire… Moi je dis que si déjà tu te poses la question c’est bon
signe ! Signe que tu as peur de mal faire ET envie de bien faire ce qui
garantit un minimum d’attention portée à ce petit être et au départ, c’est à
peu près tout ce qui compte…
- Est-ce le bon
moment ?
Oui. Ou non.
Soit
tu as peur que ce ne le soit pas et ça ne le sera jamais car l’appart n’est
jamais assez grand, on ne gagne jamais assez de sous etc… soit ton envie est
plus forte que ces considérations et ce sera toujours le bon moment : tant
qu’il y a de l’amour à la clé, le bébé se fout bien de dormir dans un carton ou
dans un lit qui coute un SMIC… ce qu’il veut c’est des parents attentionnés.
Après,
si c’est par rapport à soi, à sa maturité… idem. Ce n’est ni une question
d’âge, ni une question de maturité « sociale » : on peut être au
top avec un baby même si notre famille nous met encore en rogne comme quand on
avait 6 ans… Ou faire la folle comme une ado avec ses copines et être
responsable… avoir un travail d’adulte sérieux et galérer… bref, pas de règles
(elle sont bien mes réponses, hein, en fait ya jamais de règle !)
- Vais-je
retrouver ma vie sexuelle (surtout) après un accouchement par voie basse ?
Sans doute
Le
sexe, c’est déjà une alchimie fragile : en temps normal il peut suffire de
peu pour enrayer la machine, alors après un tel bouleversement… Beaucoup
d’obstacles peuvent se dresser entre vous : les variations hormonales = la
libido absente, la fatigue, l’épisio qui cicatrise, les préoccupations pour
monsieur qui peut avoir peur de faire mal, ou besoin d’un moment pour
retrouver ses marques, le regard sur soi
et son corps qui a changé, et tout simplement le besoin que les rôles soient
re-répartis à présent que l’on n’est plus 2 mais 3. On n’est plus seulement une
homme et une femme, mais aussi des parents… avec un petit gigot d’amour qui pleure
au mauvais moment et prend toute notre attention, notre temps et nous comble
parfois au point de ne ressentir besoin de rien d’autre. Et toujours cette
envie de dormir plus forte que tout… En gros : faut pas s’inquiéter, faut
pas se forcer trop tôt, mais faut pas lâcher l’affaire non plus !
- Ma (belle)
mère va-t-elle (encore) plus me casser les c… quand j’aurais enfanté son petit
fils/petite fille ?
Oui.
- Vais-je encore
voir mes potes et mes copines, surtout ceux qui n’ont pas d’enfants ?
Ya
intérêt !
Attention, les choses viennent beaucoup de nous : il faut pour cela leur
signifier que les sorties avec eux nous intéressent toujours, éviter de ne
parler que du gigot d’amour (même si on pense à lui l’air songeuse devant notre
mojito) et les solliciter pour qu’ils ne nous « oublient pas » quand
ils organisent quelque chose. Mieux, vous pouvez développer de l’admiration si
vous sortez avec bébé sous le bras et montrer ainsi que rien n’a changé… ou
presque ! La bonne idée ; au début, voir les copines quelques heures
pas loin de chez soi mais hors de la maison et laisser bébé à monsieur, même
juste entre deux tétées…quitte à renoncer au rosée ! Au moins vous aurez
pris des news de votre copine : car c’est aussi à nous de ne pas oublier
les autres !
- Peut-t-on
encore voyager (loin) avec un enfant ?
OUI.
Faut
juste bien s’organiser. Prévoir. Et surtout, en avoir envie : pour
certains, c’est évident, pour d’autres c’est l’angoisse. Je pense pouvoir dire
sans risque qu’il est rare de devenir voyageur une fois parent quand on ne l’était pas avant, de
même, les fous de destinations lointaines depuis toujours s’arrangeront pour
repartir dès qu’ils le pourront et dès qu’ils le sentiront. Comme nous en Thaïlande il y a quelques semaines (préparation du voyage ICI, récit du voyage ICI)
- Vais-je devoir
refaire des maths pour assurer lors des devoirs du soir?
Oui mais ça peut
attendre.
Occupe-toi
de tomber enceinte, va, avant de commencer à flipper sur le théorème de Pythagore.
Il sera toujours temps de soudoyer un étudiant pour déléguer cette ingrate
partie du boulot …
Pour plus d'infos, d'anecdotes et d'échanges, RDV sur la page Facebook du blog!
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