Les 10 questions qu’on se pose avant d’avoir un enfant (et les réponses)

 Tu sens l'appel d'un truc et tu gagatises devant les bébés de tes copines mais mille questions s'entrechoquent dans ta tête. Ton utérus (ou la gyneco) te parle mais le doute aussi? Lectrices, je ne te cacherai rien, j'ai juré en lançant ce blog "Toute la vérité, rien que la vérité". Chose promise...

- Est-ce qu’on va devoir faire une croix sur toute vie sociale ?
Pas forcément.
En fait rien n’est perdu mais rien n’est gagné non plus ! Ca change en fonction de l’âge. On n’a jamais fait autant de resto que le premier mois…où elle dormait tranquille. Mais aujourd’hui à un an c’est plus dur, en revanche elle peut rester avec nous si on prend l’apéro ou s’endormir chez des amis si on prend son lit. Ce qui est sûr, c’est que pour toute vie sociale à deux, vie de couple quoi, ciné, resto, sans famille ou bb sitter, c’est mort ! ;-) Tout dépend aussi de sa capacité à laisser bébé. Je crois qu’il faut une farouche envie de ne pas décrocher pour trouver l’énergie de continuer à lancer des invits et s’organiser pour participer aux trucs qu’on nous propose, tout simplement parce qu’à un moment, ce que tu veux dans la vie c’est DORMIR, et que finalement, ta vie sociale tu t’en fous !!! C’est à ce moment qu’il faut tenir bon !


- Mon mec va-t-il encore me regarder comme une femme, pas seulement comme une maman ?
Ca dépend. Des efforts que tu fais mais surtout de ton ressenti par rapport à toi-même : est-ce que toi tu vas te sentir désirable. Si tu te sens désirable, à priori, tu ES désirable, CQFD. Ensuite à ton mec de gérer aussi ses fluctuations face au changement. Et est-ce que tu auras envie de séduire alors que tu allaites ? Pas sûr. La bonne nouvelle c’est que c’est pas grave… ca peut prendre du temps, ce qui compte c’est d’être sur la même longueur d’onde : le mec qui saute sur sa meuf 2 jours après l’accouchement, il existe, tout comme celui qui n’ose plus toucher la désormais sainte mère de son enfant chéri…

- Mon corps va-t-il redevenir comme avant ?
Non. Enfin…
Pour la majorité d’entre nous, c’est un non ferme : non, le corps ou certaines parties ne pourront pas redevenir comme avant. Ca ne veut pas dire que l’on finit forcément obèse, mais qu’il y aura sans doute des traces diverses de l’opération « fabrication d’un être humain » type vergeture et/ou seins ramollis et/ou fesses plus grosses et/ou ventre détendu etc… Il est en revanche très dur de savoir ce qui va « marquer » : moi je pensais prendre du poids et garder mes seins, conclusion 0 vergetures, un retour à mon poids normal malgré quelques rondeurs en plus et des seins vraiment dégonflés…

- Vais-je être à la hauteur ?
Nan, tu vas être une grosse naze incapable et dépassée par les évènements.
Stooooppe au fantasme ! Un bébé est un tourbillon, mais finalement les choses sont bien faites : ça va tout doucement, on a le temps chaque jour d’apprendre comment faire… Moi je dis que si déjà tu te poses la question c’est bon signe ! Signe que tu as peur de mal faire ET envie de bien faire ce qui garantit un minimum d’attention portée à ce petit être et au départ, c’est à peu près tout ce qui compte…

- Est-ce le bon moment ?
Oui. Ou non.
Soit tu as peur que ce ne le soit pas et ça ne le sera jamais car l’appart n’est jamais assez grand, on ne gagne jamais assez de sous etc… soit ton envie est plus forte que ces considérations et ce sera toujours le bon moment : tant qu’il y a de l’amour à la clé, le bébé se fout bien de dormir dans un carton ou dans un lit qui coute un SMIC… ce qu’il veut c’est des parents attentionnés.
Après, si c’est par rapport à soi, à sa maturité… idem. Ce n’est ni une question d’âge, ni une question de maturité « sociale » : on peut être au top avec un baby même si notre famille nous met encore en rogne comme quand on avait 6 ans… Ou faire la folle comme une ado avec ses copines et être responsable… avoir un travail d’adulte sérieux et galérer… bref, pas de règles (elle sont bien mes réponses, hein, en fait ya jamais de règle !)


- Vais-je retrouver ma vie sexuelle (surtout) après un accouchement par voie basse ?
Sans doute
Le sexe, c’est déjà une alchimie fragile : en temps normal il peut suffire de peu pour enrayer la machine, alors après un tel bouleversement… Beaucoup d’obstacles peuvent se dresser entre vous : les variations hormonales = la libido absente, la fatigue, l’épisio qui cicatrise, les préoccupations pour monsieur qui peut avoir peur de faire mal, ou besoin d’un moment pour retrouver  ses marques, le regard sur soi et son corps qui a changé, et tout simplement le besoin que les rôles soient re-répartis à présent que l’on n’est plus 2 mais 3. On n’est plus seulement une homme et une femme, mais aussi des parents… avec un petit gigot d’amour qui pleure au mauvais moment et prend toute notre attention, notre temps et nous comble parfois au point de ne ressentir besoin de rien d’autre. Et toujours cette envie de dormir plus forte que tout… En gros : faut pas s’inquiéter, faut pas se forcer trop tôt, mais faut pas lâcher l’affaire non plus !

- Ma (belle) mère va-t-elle (encore) plus me casser les c… quand j’aurais enfanté son petit fils/petite fille ?

Oui.


- Vais-je encore voir mes potes et mes copines, surtout ceux qui n’ont pas d’enfants ?
Ya intérêt ! Attention, les choses viennent beaucoup de nous : il faut pour cela leur signifier que les sorties avec eux nous intéressent toujours, éviter de ne parler que du gigot d’amour (même si on pense à lui l’air songeuse devant notre mojito) et les solliciter pour qu’ils ne nous « oublient pas » quand ils organisent quelque chose. Mieux, vous pouvez développer de l’admiration si vous sortez avec bébé sous le bras et montrer ainsi que rien n’a changé… ou presque ! La bonne idée ; au début, voir les copines quelques heures pas loin de chez soi mais hors de la maison et laisser bébé à monsieur, même juste entre deux tétées…quitte à renoncer au rosée ! Au moins vous aurez pris des news de votre copine : car c’est aussi à nous de ne pas oublier les autres !

- Peut-t-on encore voyager (loin) avec un enfant ?
OUI.
Faut juste bien s’organiser. Prévoir. Et surtout, en avoir envie : pour certains, c’est évident, pour d’autres c’est l’angoisse. Je pense pouvoir dire sans risque qu’il est rare de devenir voyageur une fois parent quand on ne l’était pas avant, de même, les fous de destinations lointaines depuis toujours s’arrangeront pour repartir dès qu’ils le pourront et dès qu’ils le sentiront. Comme nous en Thaïlande il y a quelques semaines (préparation du voyage ICI, récit du voyage ICI)

- Vais-je devoir refaire des maths pour assurer lors des devoirs du soir?
Oui mais ça peut attendre.
Occupe-toi de tomber enceinte, va, avant de commencer à flipper sur le théorème de Pythagore. Il sera toujours temps de soudoyer un étudiant pour déléguer cette ingrate partie du boulot …


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